Monday 29 September 2008

A Place in the Auvergne, Friday, 26th September 2008




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"Undisclosed-Recipient:;"@orange.fr
Sent: Friday, September 26, 2008 4:54 PM
Subject: CQFD...


Une petite introduction, puisque vous avec compris que Le Monde, Libé, Courrier Inter, Panda magazine sont tous possédes par des marchands d'armes et consorts.
Que Marianne sent aussi bon que Paris Match ou VSD, que Charlie Hebdo est à la gauche ce que le Komitern fut pour l'espagne anarchiste, que mëme les grands et beaux journaux d'extreme gauche pro-cubaine sont remplis de publicité pour EADS ou Nissan, que Politis vous offre, pour la gôche et la regauche verte de Cohn bendit à Bové et Eva Joly, un tour en mongolfière et qu'enfin Siné Hebdo tout rempli des meilleurs talents dessinatoires débauchés à CQFD, ne vous a toujours rien appris la semaine dernière...(on espère qu'il fasse mieux.)
enfin merci à tous ceux qui s'abonnent ce mois-ci...on devrait pouvoir tirer à 40 000 ex dés que toutes vos mémés auront envoyé leur livret A avant le grand Krach qui est pour demain...
christophe.
CQFD est en kiosque, cherchez bien...


L’ABONNEMENT OU L’ABANDON.
Après cinq ans de critique sociale acharnée, les joyeux galériens de CQFD ont atteint les limites de l’abnégation. Maintenant, faut du pognon ! Sans banque ni pub, une seule solution : 2 000 abonnés supplémentaires.

FLÛTE, Y A PLUS DE BIÈRE…
Fin août, nous débarquons dans les locaux du journal la tête pleine du souvenir du sable qui nous chatouille encore les arpions, nous ouvrons le frigo et… y a plus de bière. À peine un fragment de fromage fossilisé datant, à vue de nez, du bouclage de juillet. C’est la rentrée, il faut aller fissa au ravitaillement et p’têt’ bien racheter un frigo propre. Nous jetons un oeil sur le courrier accumulé : quelques réabonnements, des factures, un relevé de compte… Nous ouvrons la missive de La Poste d’un air faussement détaché pour découvrir, horreur, que le chiffre en bas à droite est presque aussi sec que nos gosiers !
C’est la mousse qui fait déborder le vase. Dans ce foutu canard, nous n’avons pas un seul vrai salarié, la cheville ouvrière empoche à peine quelques cacahuètes occasionnelles, nous nous usons sur des écrans aussi efficaces qu’une séance d’UV pour te griller les mirettes, nous peignons des cages d’escalier pour épargner nos finances, les dessinateurs gribouillent pour la gloire, les rédacteurs collectionnent les queues de cerise, et y a pas un kopeck pour acheter un pack !
CQFD, nous le tenons à bout de bras – et de foie – depuis plus de cinq ans. Onze mois par an à faire vivre ce journal avec les moyens du bord, soit un peu de votre oseille et beaucoup de notre huile de coude. Comme dit le Méhu à chaque fois qu’il se radine pour siroter un canon en nous regardant trimer : « J’ai jamais vu des chômeurs bosser autant ! »
Seulement voilà… Depuis quelques mois, quand l’un d’entre nous évoque un éventuel sabordage, plus personne ne répond : « Arrête tes conneries ! Passe-moi plutôt l’clacos pour finir mon godet… »Pourtant, les raisons qui nous ont poussés à créer CQFD sont toujours d’actualité. En 2003, les bandits au pouvoir n’étaient pas vraiment complexés et leurs opposants les plus en vue aussi exaltants que des endives pataugeant dans la béchamel. Cinq ans plus tard, il est vital de continuer à se serrer les coudes. Notre chien rouge désire rester une erreur dans leur système comptable, à ronger le trognon de la droite bling-bling comme de la gauche en toc, gronder au mollet des fanatiques du boulot et des hallucinés de la négociation bidon, sans oublier de courser la bave aux lèvres les faux impertinents et les rebelles de plateaux télé… Mais plus dans les mêmes conditions.
Vous êtes cinq mille à acheter CQFD, dont deux mille abonnés. Nous savons pertinemment que vous ne rechignez pas à gonfler vos chèques de quelques euros de soutien. Nous savons aussi qu’autocollants et affiches ornent les murs de vos contrées. Nous vous remercions chaleureusement de votre complicité, sans laquelle nous n’aurions pu tenir.
Mais si vous souhaitez que l’aventure mensuelle se poursuive, il est impératif que vous soyez deux fois plus nombreux à acheter ce canard. Nous devons engranger de toute urgence deux mille abonnés supplémentaires. Attention, il ne s’agit pas de convertir les ventes en kiosque en abonnement, mais bien de dégoter deux mille nouveaux lecteurs d’ici novembre. Alors débrouillez-vous, cessez de faire circuler votre CQFD, usez de persuasion, de vos charmes, de menaces,mais obligez vos mémés, voisines, amis et ennemis à glisser une piécette dans la gamelle du clebs rouge.
Il a soif.
L’équipe de CQFD
Article publié dans CQFD n°59, septembre 2008.

ALL PHOTOGRAPHS COPYRIGHT IAN WALTHEW 2008




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